215 millions de femmes sans accès à la contraception moderne

Avec AllAfrica


Dakar — Plus de 215 millions de femmes dans les pays en voie de développement sont accès aux méthodes modernes de contraception, a indiqué récemment le Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP).

Des experts qui ont participé à une réunion organisée par le FNUAP, mercredi dernier, à New York, ont affirmé, que ces femmes souhaitent "éviter ou espacer les grossesses, mais n'ont pas accès aux méthodes modernes".



Selon ces experts, la méthode "la plus efficace" pour sauver la vie des femmes, est une planification familiale volontaire et la mise à disposition suffisamment, de contraceptifs, rapporte le site électronique des Nations unies.
A partir du 31 octobre prochain, le monde comptera sept milliards d'habitants, dont 1,8 milliard sont des jeunes vivant à 90% dans des pays en voie de développement.

"Cela veut dire qu'un milliard de jeunes femmes recherchent activement les informations et les services dont nous parlons", a expliqué le Directeur exécutif du FNUAP, Dr. Babatunde Osotimehin.



Les initiatives qui ont été lancées au niveau des différents pays vont de la formation et de l'informatisation de la chaîne de distribution à des campagnes de sensibilisation et à la création de lignes spécifiques pour la contraception dans les budgets des États.

"Le FNUAP va travailler avec les États pour fournir de l'éducation, l'accès à l'information, aux services et aux moyens de contraceptions aux femmes et aux filles pour que chacune d'entre elles puisse devenir un agent pour multiplier les bonnes pratiques et donc apporter une valeur ajoutée à la communauté dans laquelle elle vit", a déclaré Dr. Osotimehin.



Les initiatives qui ont été lancées au niveau des différents pays vont de la formation et de l'informatisation de la chaîne de distribution à des campagnes de sensibilisation et à la création de lignes spécifiques pour la contraception dans les budgets des États.

"Le FNUAP va travailler avec les États pour fournir de l'éducation, l'accès à l'information, aux services et aux moyens de contraceptions aux femmes et aux filles pour que chacune d'entre elles puisse devenir un agent pour multiplier les bonnes pratiques et donc apporter une valeur ajoutée à la communauté dans laquelle elle vit", a déclaré Dr. Osotimehin.



Les 12 pays représentés à la réunion, par des ministres des Finances et de la Santé ainsi que des parlementaires, étaient le Burkina Faso, Haïti, l’Éthiopie, le Laos, le Mali, Madagascar, la Mongolie, le Mozambique, le Nicaragua, le Niger, le Nigeria et la Sierra Leone.

Ces pays ont tous fait état d'augmentations considérables dans l'usage de moyens modernes de contraception parmi leurs populations. Au Niger, le taux de contraception est passé de 5% en 2006 à 21% en 2010 et à Madagascar, ce taux a atteint 29,2% en 2009 soit une augmentation de 11% par rapport à 1994, souligne le texte.



Au Burkina Faso, le nombre de cliniques qui n'ont pas dû faire face à des pénuries est passé de 29% en 2009 à 81% en 2010. En Éthiopie, le taux de cliniques qui offrent au moins trois moyens de contraception modernes est passé de 60% en 2008 à 98% en 2010..

Septembre 2011

Abonnez-vous à AllAfrica

Retour aux Pandemies

Retour au Sommaire

 

INFORMATIONS SANS FRONTIERES

Paris
France
Europe
UniversitÈs
Infos
Contact