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Afrique, Berceau de L'Humanité
Journée mondiale de la culture africaine 2021 
(24 janvier)

Par Informations sans Frontières -   Par Gilles Marchand - 14 Avril 2021 MIS À JOUR à 19:00)

L’année qui vient de s’écouler a été, à tous points de vue, une année difficile, voire dramatique, pour beaucoup de gens et en particulier les acteurs de la culture. Le secteur a souffert des mesures spécifiques qui lui ont été demandées et qu’il a bien fallu respecter et entériner afin que l’épidémie reste sous contrôle. Nous avons une pensée pour toutes les victimes et leurs familles à qui nous adressons un message de soutien alors que commencent à apparaître des traitements et des vaccins qui donnent une perspective malgré les disparités et les difficultés d’approvisionnement des précieuses doses.

Cependant le confinement qui nous a amenés à réviser nos méthodes et à nous adapter n’a pas empêché l’ONG RAPEC d’évoluer et d’aller de l’avant. Elle s’est concentrée sur les échanges en distanciel et le télétravail afin de grever son travail au minimum. Par delà les contraintes, ceux-ci ont en général pu rendre possibles les échanges réels et maintenir la plupart des rendez-vous les plus significatifs. Internet et le téléphone ont beaucoup été mis à contribution. Le courrier a continué lui aussi à fonctionner et a été lui aussi requis mais cette année a joué le rôle de révélateur de transformations qui étaient déjà à l’œuvre avant la pandémie et que celle-ci a beaucoup accéléré précipitant notre monde dans un nouvel âge, une nouvelle étape de son évolution. Nous nous rapprochons d’un nouvel ordre symbolique, d’une forme de Renouveau notamment technologique, qui témoigne pour celui-ci d’une nouvelle ère dans laquelle la culture va jouer un rôle prépondérant. Or s’il est un vecteur de progrès et de prospérité sur lequel l’Afrique et le monde doivent s’appuyer pour générer de la stabilité et une forme de transformation positive de ses sociétés, c’est bien la Culture.
A chaque fois que l’on fait confiance à une personne, ou à une institution, on ouvre un champs de possibles qui est le préalable de projets qui se réalisent et deviennent concrets. Il a fallu au fondateur du RAPEC beaucoup de foi et de détermination pour croire à ce point en son projet et pour surtout garder la conviction chevillée au corps que cette idée était tellement puissante qu’elle fédérerait autour d’elle toutes les bonnes volontés et toutes les intelligences.

Quand votre idée est bonne, l’univers conspire pour que vous puissiez réussir. Depuis sa création en 2011, et surtout depuis les premières Journées Mondiales de la Culture Africaine et Afro-descendante en janvier 2014 à Namur. Puis il y a eu celle du Liban en 2015, le Togo en 2016, le Mali en 2018. La Tunisie a eu la gentillesse de les accueillir en 2019. A chaque fois, ce sont des personnalités exceptionnelles qui sont venues se pencher sur le berceau de la Journée mondiale, pour lui apporter leur savoir-faire et leur connaissances. Des rencontres déterminantes qui font toute la richesse de la JMCA.

Puis l’année 2020 a commencé par une grande célébration, organisée de longue date en Côte d’Ivoire, une grande fête officielle à Abidjan, en compagnie des membres locaux du comité d’organisation, son point focal particulièrement efficace, et des autorités. Alafé Wakili, directeur du fameux journal quotidien l’Intelligent d’Abidjan a tout de suite saisi la pertinence de ce concept, de cette idée particulièrement propice à la défense de l’identité culturelle ivoirienne et africaine et il s’en est ouvert à de nombreuses reprises dans la presse africaine. Une conférence de presse a précédé les festivités peu avant le 24 janvier 2020.  
 


 



 

L’occasion pour John Ayité Dossavi, le fondateur officiel du concept, de rappeler que la Journée Mondiale n’est pas uniquement destinée à être fêtée par ses convives, mais quelle doit être l’occasion de distinguer toutes les activités qui constituent une richesse immatérielle ou intellectuelle. Un moment de réflexion bienvenu pour mieux situer les enjeux ambiants ainsi qu’une opportunité de faire progresser la cause du vivre ensemble entre les peuples africains. Elle peut aussi servir de pont entre les nations africaines, les diasporas, et les ressortissants afro-descendants. Définir des jalons communs, leur indiquer les voies à suivre en ce qui concerne le vivre ensemble ou la résolution des conflits. A ce titre, la Journée mondiale est un formidable vecteur de stabilité et de prospérité à l’échelle du continent. Shimon Peres disait à quel point l’économie est un puissant levier de paix quand des adversaires potentiels réalisent l’intérêt mutuel et souvent réciproque des bienfaits économiques qu’amène la défense de la Culture et de ses acteurs. Un tissu socio-culturel intensif qui est la marque des états modernes.

Tous les états peuvent tirer avantage de tels évolutions. Le Rapec défend le patrimoine culturel africain, qu’il soit matériel ou immatériel. La danse, la musique, la peinture, la sculpture, la mode, le design, la gastronomie, l’artisanat, les événements festifs, les conférences, et les débats. Il a encouragé tout au long de l’année les événements et les artistes qui avaient lieu en distinguant beaucoup d’entre eux sans exclusive. Cette année blanche n’a pas été chômée. Il a réalisé la refonte de son site internet, nourri par de nombreux documents et visuels nouveaux. Un autre site est en préparation.

L’année a d’abord été marquée par la création des prix Kékélis, les Nobels de la Culture africaine qui récompensent des acteurs du monde culturel distingués pour leur engagement en faveur de la création, de la prospérité, de la paix ou du dialogue entre les peuples. Une mise en place qui avait longuement été murie dès 2019. Leur lancement a demandé la création de statuts précis et la constitution d’un comité d’organisation composé d’autorités ou de sommités indépendantes et reconnues dans leur domaine pour leur compétence et leur probité. Nous avons fait réaliser des trophées qui sont des repères honorifiques prestigieux pour ceux qui en deviennent les récipiendaires. Cette année, les lauréats étaient particulièrement éminents puisque étaient distingués des personnalités au parcours unique aussi reconnues que André Azoulay du Maroc, de S.E. Graziella Seif du Liban, de Monsieur Jean-Pierre Elong Mbassi, secrétaire général des CGLU Afrique, Sa Majesté Akatsi II - Djidjilevo et le Dr Martine-Cécile Ngo Nyemb Wisman. Ce prix les fait entrer dans une league de leaders qui se sont montrés décisifs dans la défense des projets qu’ils ont portés pour le bien de la cause culturelle africaine. Notamment. Ces titres sont désignés chaque année. Lors d’une récente interview sur TV5 Monde le 24 janvier 2021, John Ayité Dossavi, le fondateur de la journée mondiale, a officiellement présenté ces trophées au public français et mondial.

Il a été très précisément décrit tout le contexte qui les entoure dans des documents que l’on peut désormais télécharger sur le site du Rapec (rapec.org). L’année 2020 a aussi vu la création d’une journée zéro déchet. Conçue comme un jeu écologique à destination des élèves des écoles, elle est destiné à leur faire mieux comprendre les enjeux écologiques de la pollution, notamment plastique et à devenir des ambassadeurs de la cause de la dépollution des sols et des terres, ainsi que des plages. Portée par une sous-division du RAPEC, créée pour l’occasion, le 22 mars 2019, lors de son assemblée générale, le pôle environnement est désormais cet organisme. Il est chargé d’organiser de manière large ces événements toutes les avant-veilles de JMCA, le 22 janvier dans toutes les écoles d’Afrique et du Monde. Il porte des projets de sanitisation villageoises. Comme le projet Warka Water. Elle est notamment portée par une association partenaire du Rapec, à savoir Félicité et sa présidente Pia Dosseh.

Le Rapec a multiplié au cours de l’année les projets audiovisuels visant à créer des vidéos ou des visuels de référence grâce notamment à l’appui opérationnel de Mr Simplice Agnimo et de sa société audiovisuelle. Au cours de l’année, on été accueillis de nombreux nouveaux membres. Comme notamment Madame Ogechi Ogan Ekandem, Vice-Présidente chargée de la Communication et de la Stratégie ou Madame Amina Hassane Alfeine, Vice-Présidente chargée de la Relation Diplomatique & Politique. Le Rapec compte de nombreux membres reconnus en son sein comme Madame Florine Amougou, Vice-Présidente chargée de la Mission d’Action Sociale & Coordonnateur Général du Pôle Environnement. Serilo Looky, est par ailleurs un Conseiller en Stratégie financière chevronné. Moriba Diallo, Conseiller Juridique ou Philippe Darwin Nianga Conseiller Artistique de la JMCA entre autres. Le RAPEC souhaite notamment remercier tous ses points focaux et ambassadeurs de bonne volonté à tracer le monde qui ont fait un travail extraordinaire lors de cette édition 2021, compliquée à organiser, mais très riche au final grâce à leur engagement. 2021. L’année a commencé sous des auspices plutôt favorables. Malgré des soubresauts politiques au Capitole lors de la transmission du pouvoir aux Etats-Unis, celle-ci s’est faite et augure d’un changement de la politique américaine et donc internationale en Afrique.

C’est pourtant aux Africains eux-mêmes de définir les guidées qui définiront leur destin commun, en particulier dans le champs du Soft Power, dont la culture est un des principaux apanages. La mise en place s’est faite par une progressive montée en puissance. De nouveaux événements venant s’agréger les uns après les autres. De nouvelles villes, de nouveaux pays avec le soutien permanent et attentif de l’UNESCO, partenaire efficace qui a suivi chacune des étapes avec dévouement et constance. Dès le 7 janvier, une cérémonie de lancement et de mise en place s’est tenue à Abidjan au siège de la représentation de l’UNESCO, à Cocody.

Une évolution qui s’est concrétisée dès le 22 et 23 janvier à Cotonou au Bénin par un grande conférence « Culture et Développement, Solidarité du Vivre Ensemble » pour fêter la Journée Mondiale de la Culture Africaine et Afrodescendante comme il se doit. Le Cameroun, sous le haut-parrainage du Ministère des Arts et de la Culture et de l’Institution panafricaine de la Voix, a organisé le 24 janvier au Musée Ethnographique et d’Histoire des Peuples de la Forêt d’Afrique Centrale, une conférence-débat sur la « Valorisation de la Renaissance Culturelle Africaine au Cameroun ». D’autre part, sous le haut-parrainage là aussi du Ministère des Arts et de la Culture et à l’instigation du Mintuk, du festival Botina et du Culutrac avait lieu « L’économie culturelle, un outil de développement et de valorisation pour les peuples et les communautés ».

« L’Afrique a su bâtir son identité artistique et culturelle » lance le Professeur Pascal Kenfack, artiste-sculpteur, dans les colonnes du Messager, journal quotidien du Cameroun. A Douala, le MINAC (Ministère des Arts et de la Culture) chapeautait la JMCA 2021 depuis le 18 janvier jusqu’au 24 sous le signe de la « Renaissance Culturelle Africaine ». Une autre interview de John Ayité Dossavi dans le plus grand quotidien privé du Bénin « Le Matin » se réjouit que « L’Afrique et ses descendants célèbrent enfin le 24 janvier à travers la JMCA ». On rappelle que cette date est aussi celle de la fameuse Charte de la Renaissance culturelle africaine. Le quotidien salue l’événement sur sa une. À Kinshasa, le peintre Dikisongele plante déjà le décor de la JMCA afin de dynamiser le rôle de la Culture en RDC sous l’égide du Président congolais Mr Félix Tshisekedi.

Une défense de la culture que « la Prospérité », quotidien local qualifie de fracassante. L’artiste organisait une exposition de panneaux géants dans les rues de Kinshasa, un événement salué par le magazine artistique « Arts.cd ».

Au Togo, à Lomé un concert de Momo Dologo avait lieu à l’Art Room des deux palmiers. Femmes du Monde en Action, présentait une Retrospective Christian Lattier avec une « Réflexion sur les Arts Plastiques à Travers le Monde ». Un autre événement qu’il était possible de suivre à distance, en ligne.

Puis c’est au tour d’Abidjan de prendre le relais pour la Côte d’Ivoire. Sous le Haut-Patronage de son excellence Monsieur le Premier Ministre, Ministre de La Défense, Mr Bakayoko, sous l’égide du Ministère de la Francophonie et sous la présidence de Madame la Ministre de la Culture et de la Francophonie, Mme Raymonde Goudou Coffie et en présence de la représentante de l’UNESCO en Côte d’Ivoire, Mme Anne Lemaistre, marraine de la Célébration sur le thème des « Alliances Inter-Ethniques et Culturelles en Afrique », le monde entier célèbre la JMCA.

L’Amérique Latine n’est pas en reste avec le Festival « Per el Dia Mundial de la Cultura Africana y Afrodescendiente 2021 » avec une édition sous l’égide là aussi de l’UNESCO à 15H00 au Costa Rica. A 16H00 en Colombie et à 18H00 en Argentine. Que soient remerciés tous les points focaux, les organisateurs et les bénévoles de tous ces pays d’Afrique et du monde. L’UNESCO publie à ce titre un article de référence sur son site et a dressé des kakémonos aux couleurs de la JMCA sur les lieux de son siège de Paris. A Paris est organisée à 14H30/16H00 une grande conférence-débat organisée par le Conseil des Universitaires et Experts Panafricains (CUEPA), « Introduction à la Célébration de la Culture Africaine et Afro-descendante dans son intégralité scientifique, technologique, littéraire, philosophique, artistique, sociologique et spirituelle ». Par le Professeur Pascal Kossivi Adjamagbo, de La Sorbonne. « L’Afrique comme Berceau de l’Humanité et de la Civilisation » ainsi qu’un « événement autour du Jazz ». La conférence était visible en ligne et elle a été conclue par Pia Dosseh qui l’animait. Une occasion de visualiser la Conférence du MOCA, organisée en 2020 à Paris, par le Centre des Cultures d’Afrique. « Afrique/Antilles/Europe/Cultures en partage » avec Dominique Tauliaut, Maud Villaret, Tabué Nguma, et Lenna Naims, désormais disponible sur le site du RAPEC. A Bagneux, un événement pour la Journée Mondiale de la Culture Africaine et Afro-descendante retrace à partir d’un roman « Le Rêve Brisé » du Balnéolais Ibrahim Sountara lors une lecture-débat, l’itinéraire d’un migrant de Côte d’Ivoire jusqu’en France.

A Sevran, Mireille Saki organisait à nouveau un grand événement autour de la JMCA 2021. Une fête qui réunit chaque année des centaines de convives autour de chansons et de discours, de présentations. Comme lors de la précédente édition où un système révolutionnaire d’enseignement et de communication à distance avait été présenté par, une innovation décisive qui a été mise au point par un scientifique franco-togolais, Mr Victor Agbegnenou, et sa start-up Ka Technologies. Une Révolution dans l’accès internet qui vient sous tendre la diffusion des savoirs en Afrique. « Last but not Least » alors que les célébrations continuaient avec de nouveaux rendez vous les 30 janvier et 4 février 2021.

L’Événement officiel de la JMCA 2021. Rabat, « Capitale africaine de la Culture » accueillait la JMCA 2021 au Maroc. Organisée le 24 janvier 2021 à 16H00 sous l’égide de l’UNESCO, de l’Union Africaine, du Rapec et des CGLU Afrique à l’instigation motrice de son secrétaire général Mr Jean-Pierre Elong Mbassi avec pour thème central visible en ligne : « Célébrer la Culture Africaine pour une Humanité Réconciliée » avec le Maire de Rabat et un panel d’invités prestigieux, dont le fondateur de la JMCA, John Ayité Dossavi. Le samedi 30 janvier avait lieu une autre grande Visio-conférence organisée par le Cecad (Conseil des élus et des Citoyens Acteurs de la Diversité) sur « L’Afrique inspiratrice de l’Europe, le cas du Harpon, du chiffre 1 et de Saint Michel. Animée par le professeur Niousséré Kalala Omotundé, professeur en humanités classiques africaines. Joseph Eloundou, président du Cecad, Brigitte Kalalo-Liquard, vice présidente, et Marie Ange Litadier-Dossou, secrétaire générale et membre du comité international du Rapec et de l’Initiateur de la JMCA.

John Ayité Dossavi, le père de la Journée Mondiale de la Culture africaine. Le trait d’union congolais et l’association des femmes africaines étaient présents. Une synergie se met en place. La Célébration de la Culture Africaine et Afro-descendante commence à produire ses effets bénéfiques à travers tout le continent et au delà. On assiste à une progressive prise de conscience de la part des africains et du monde de l’importance structurante de la création et de la culture. Un domaine à porter fièrement, avec tout l’enthousiasme nécessaire pour qu’il devienne ce ferment nécessaire capable de liaisonner les peuples et les artistes, les hommes et les femmes de partout, pour produire un monde meilleur, plus riche et plus sophistiqué dans lequel nos enfants pourront à la fois bénéficier du meilleur de la tradition et de l’innovation.

Le Premier Ministre canadien, Mr Justin Trudeau, saluait à son tour cette vaste initiative et ses implications positives pour son pays. Mme Audrey Azoulay, Directrice Générale de l’UNESCO adressait un nouveau message à l’occasion de l’édition 2021. Ainsi qu’une multitude d’acteurs qui réalisent désormais le poids de cette initiative.
On l’a vu et constaté. La culture est le ferment d’une immense mobilisation pour l’Afrique et les africains. Elle suscite l’enthousiasme d’une population qui comprend les enjeux qui se jouent ici. Son avenir et sa place dans le monde. Celle d’un continent qui rayonne au delà de ses frontières.

Par Gilles Marchand


14 Avril 2021

 

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