Jan
2010

L'actualité du Mois

Les promesses de l'An X
Par Gilles Marchand



Le panorama actuel laisse augurer d'une année importante. Six crises à juguler simultanément et six révolutions industrielles vont définir les grands mouvements à venir.

2009 aura été une année paradoxale. Elle s'est ouverte sur un nouvel espoir avec l'élection de Barack Obama qui crée une ouverture providentielle dans le cortège sombre qui aura accompagné son prédécesseur. Un immense champs de perspectives dans lequel peuvent coexister si nous savons observer des  principes de tolérance toutes les tendances et particularismes mondiaux. C'est une période fondamentale car s'affirme l'émergence d'une nouvelle civilisation qui se bâtit non sur les ruines de l'ancienne mais en aménageant l'existant afin d'évoluer sans tabula rasa pour y insérer progressivement les éléments du futur.

Je ne reviens pas sur les crises écologiques, énergétiques, migratoires, et sur celle, économique, de la finance à la monnaie, que nous avons en partie dépassées, à l'exception des importantes souffrances sociales qui perdurent toujours aujourd'hui et que nous ne dépasserons qu'en résolvant de manière simultanée, large et systémique, l'équation du retour du pouvoir d'achat et aux évolutions croissantes de carrières. Il faudra pour cela jouer sur le volant de création d'emplois que vont générer la révolution verte, l'avènement de l'économie hydrogène et de ce que certains appellent improprement la réalité augmentée et qui n'est qu'un sous groupe du Web 3D et des environnements partagés selon la théorie des cercles parfaits, zone d'échanges intermédiaires où auront lieu nombre d'interactions, notamment économiques. On notera aussi l'apparition du Son 3D (3D Sound) qui va révolutionner la musique. De logiciels de navigation embarqués qui éviteront définitivement les collisions grâce à une constante mise à disposition satellitaire. Une percée aura lieu concernant les véhicules électriques, hybrides, ou à hydrogène. Les biotechnologies, les nanotechnologies, l'infoware vont eux aussi constituer des secteurs porteurs à condition qu'une pratique éthique éventuellement supervisée par une autorité rigoureusement indépendante les encadre. Il va falloir également faire évoluer les normes de construction urbaines pour mieux résister aux désordres climatiques. La meilleure solution consisterait à constituer à terme des outils spatiaux d'ionisation des hautes couches supérieures atmosphériques qui permettrait d'harmoniser les précipitations et de mieux répartir les masses nuageuses afin de non pas maîtriser mais d'amortir les chocs météorologiques...

La lutte contre la crise climatique doit être poursuivie parallèlement aux progressions de la négociation politique qui doit se poursuivre par la mise au point de technologies de dépollution ou de diminution des émissions nocives de tous les systèmes polluants. Si les techniques sont au rendez vous de la green economy, les émissions diminueront de manière exponentielle et permettront une meilleure prise en compte des inventions importantes dans le domaine.

Il est à ce sujet indispensable de souligner l'importance d'une vigilance accrue vis-à-vis des nouvelles technologies qui peuvent tout aussi bien, et parallèlement aux immenses services qu'elles nous rendent, être sujettes à des dérives délétères quand l'intrusion de l'état dans la sphère de l'intime devient à ce point inacceptable qu'elle expose sans protéger des citoyens qui se trouvent alors soumis à un contrôle exagéré. Il y a tout un champs de l'activité juridique à renforcer dans le domaine des libertés publiques, à l'heure où les technologies font de nous les cobayes d'une évolution rapide de moyens qui peuvent avoir un aspect coercitif, arbitraire et contre-productif. Ce n'est qu'à cette condition que nous préserverons la capacité des citoyens à bénéficier de ces avancées majeures et non de les subir. Cet enjeu est fondamental pour l'avenir si nous voulons combattre la cybercriminalité et les dérives de la prégnance de l'état dans le domaine du privé. L'exposition volontaire est en soi une bonne chose à condition qu'elle soit consentie et qu'elle ne se fasse pas au détriment de l'intégrité de ceux qui l'utilisent. D'où une nécessaire clarification...

Sur le plan politique le dialogue interculturel et religieux doit contribuer à faire refluer le spectre de la violence, et produire un enrichissement mutuel des civilisations. Dans cette perspective, un respect accru des autres et des identités ouvertes, multiples, libres, augurent de meilleurs rapports humains dans un monde où tant d'individus ont besoin de retrouver un sens plus poussé à leur existence. Celui-ci réside en grande partie dans une relation aux autres épanouie, si possible modulable en fonction de son tempérament, qui enrichisse la vie de tous ceux qui la pratiquent. Informations sans Frontières vous souhaite cette même chance en 2010, année de Résurgence et de Renouveau
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Janvier 2010

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