France : Macron en mini-tournée africaine début juillet
Publié Par Jeune Afrique - le 07 mai 2018 à 15h02 — Mis à jour le 07 mai 2018 à 15h04

En tournée africaine du 2 au 5 juillet, le président français Emmanuel Macron se rendra à Nouakchott et Abuja. Le 31e sommet de l’Union africaine doit se tenir dans la capitale mauritanienne les 1er et 2 juillet.

Emmanuel Macron sera en tournée africaine du 2 au 5 juillet. Le président français se rendra d’abord à Nouakchott, puis à Abuja. Le prochain sommet de l’UA devrait se tenir dans la capitale mauritanienne les 1er et 2 juillet.

Première visite officielle en Mauritanie depuis 1997

Sa visite à Nouakchott marque la première visite officielle d’un chef d’État français en Mauritanie depuis celle de Jacques Chirac, en 1997. La lutte contre le terrorisme et le financement du G5 Sahel seront notamment au centre des discussions lors de cette première étape de sa tournée africaine..
Le président français est en effet attendu à Nouakchott d'ici à la fin juin 2018. Ce sera la première visite officielle d'un chef d'État français en Mauritanie depuis celle de Jacques Chirac, en 1997. Au centre des discussions : la lutte contre le terrorisme et le financement du G5 Sahel.

Une visite plusieurs fois reportée

La note verbale de l’Élysée qui confirme ce voyage a été remise à Mohamed Ould Abdelaziz, le chef de l’État mauritanien, en décembre dernier. Le programme est en cours d’élaboration. Lors de ce déplacement, prévu sur deux jours, Macron devrait rester à Nouakchott, puis se rendre à l’intérieur du pays.

Joël Meyer, l’ambassadeur de France, et Franck Paris, le « Monsieur Afrique » de l’Élysée, gèrent ce dossier. Emmanuel Macron avait d’abord souhaité effectuer cette visite à la suite de son voyage en Tunisie et au Sénégal, début février.
Mais, côté mauritanien, on a signifié à ses équipes qu’une visite officielle était préférable. La date du 18 avril avait été retenue, avant que l’Élysée ne reporte pour des « raisons d’agenda ».

Les relations de Mohamed Ould Abdelaziz avec François Hollande auront été tendues, en coulisses, jusqu’à ce que ce dernier ne reçoive son homologue à Paris, en avril 2017, un mois avant la fin de son mandat.

Le G5 Sahel au centre des discussions

« Aziz » nourrissait plusieurs griefs contre la France, qui, selon lui, maintenait son pays en zone rouge pour les touristes et privilégiait financièrement le Sénégal, le Mali et le Niger.

Surtout, il ne voyait pas d’un bon œil que Paris attribue tout le mérite de la lutte antiterroriste à son homologue Macky Sall, et sous-estime les efforts du G5 Sahel, dont il est l’initiateur. En poste à Nouakchott depuis septembre 2014, Joël Meyer n’avait cessé d’alerter la France à ce sujet.

En revanche, entre Aziz et Macron, qui se sont rencontrés à plusieurs reprises, le courant passe très bien. Le Français apprécie le « pragmatisme » du Mauritanien. Lequel se dit satisfait de l’implication de son homologue dans la mise en place du G5 Sahel et de la force conjointe. En décembre, la France s’est engagée à débloquer 8 millions d’euros pour le G5.

7 Mai 2018

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